Tam Coc : Derniers jours avant Hanoi
- Jumaa
- 17 févr.
- 3 min de lecture
Nous arrivons au bout de notre séjour à Tam Coc, cette fameuse "baie d’Halong terrestre" où les montagnes karstiques se dressent au-dessus des rizières et des cours d’eau. Mais ce n’est pas tout à fait un au revoir… nous reviendrons bientôt, accompagnés d’autres amis belges pour un nouvel itinéraire dans le nord du pays.

Avant de partir, on voulait absolument grimper Mua Cave, un des panoramas les plus impressionnants du Vietnam. Mais pour ça, il faut le mériter. 500 marches nous attendent, et même si elles n’ont pas toutes la même taille, elles ont un point commun : elles brûlent bien les cuisses. En montant, on entend les souffles courts des autres visiteurs… et on est pas mal à sentir que notre cardio est mis à l’épreuve. Arrivés en haut, la récompense est à la hauteur de l’effort : une vue panoramique incroyable sur les rizières et les pics karstiques malgré le ciel un peu couvert...

Marion et Martin, eux, ont grimpé sans souci. On ne peut pas en dire autant des adultes… et la descente nous réserve encore une surprise : un homme tombe juste devant Anaïs, et dans la foulée, elle se tord la cheville. Heuresement rien de grave.
Pour souffler un peu, on continue nos explorations et on décide d’aller voir la pagode de Bich Dong, un ensemble de temples troglodytes nichés dans la montagne. On franchit un petit pont en pierre surmonté d’une porte traditionnelle, et derrière, les marches mènent à plusieurs niveaux où les pagodes se fondent dans la roche. L’ambiance est paisible, l’encens brûle, et l’endroit dégage une atmosphère mystique.
Mais notre plus belle découverte ne figure sur aucun guide. Grâce à l’application Maps.me, on repère un sentier un peu à l’écart et décidons de le suivre. On quitte les coins touristiques et, après quelques minutes de marche, on tombe sur un petit coin de paradis :

une famille installée en plein milieu des rizières, à l’abri du regard des visiteurs.
Il n’y a qu’eux, le silence, et la nature autour. Martin observe un petit garçon du même âge et, sans trop réfléchir, lui tend sa sucette encore emballée. Un geste tout simple, mais qui crée une belle connexion, sans un mot échangé.

Après cette ballade, on trinque une dernière fois avec nos amies, qui poursuivent leur aventure de leur côté.

Le dernier jour, la météo se dégrade. Fini le soleil du sud, place à une pluie fine quasi continue et une humidité qui imprègne tout. Certains vêtements ne sèchent plus, on doit acheter des vestes un peu plus épaisses pour les enfants… 18 degrés, on pourrait presque appeler ça du froid après plus de quatre mois sous les tropiques !
On en profite pour tester de nouveaux cafés et restaurants, et surtout pour repérer les lieux où nous reviendrons bientôt avec nos amis. Entre deux découvertes, Anaïs se fait encore avoir sur un prix convenu au départ mais revu à la hausse au moment de payer. Elle l’a encore en travers, mais c’est aussi ça le voyage : sortir de nos habitudes et accepter que tout ne fonctionne pas comme en Europe, même après plusieurs mois en Asie.
Cette fois, il est temps de refaire nos sacs pour la… 30ᵉ fois ? On ne compte plus. On essaye de minimiser, mais il y a toujours un truc en plus qui finit par prendre de la place.
Hanoi nous attend. Peut-être un spectacle de marionnettes sur l’eau, sûrement de nouvelles rencontres, et encore plein de surprises.
On vous raconte tout ça bientôt !
Merci 👋😘