#7 Nouvelle escale : Bali
- Jumaa
- 16 oct. 2024
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 20 janv.
Le fast boat pris en 3e classe, a été une expérience tout aussi mémorable. Plus rapide, moins de tangage que le slow boat, mais quelle chaleur ! Heureusement, après ce sauna flottant, nous voilà enfin sur la terre ferme.
Roy, notre chauffeur rencontré quelques jours plus tôt, nous attend patiemment. Sympathique comme toujours, il nous fait découvrir les marais salants au sud de Jepara, puis toute la région avec ses magnifiques fabriques de meubles en teck. Anaïs, les yeux brillants, rêve déjà d’un container rempli de ces trésors, mais même Roy lui confie en souriant que ça risque de piquer au portefeuille.
Nous arrivons ensuite à Semarang, une gigantesque ville qui ressemble un peu à la fourmilière qu’est Jakarta. Nous logeons au "DS Covine," un endroit qui rappelle un motel américain des années 80, pas vraiment un charme désuet, plutôt une ambiance... disons "authentique". Un cafard mort de la taille de mon gros orteil traîne devant la porte, et un homme dort sur une vieille paillasse à l’entrée. Sympa. Pour couronner le tout, on est répartis dans deux chambres séparées : les filles d’un côté, les garçons de l’autre.
Heureusement, la soirée se rattrape avec un dîner au restaurant "L'Ascara", une petite perle. Cuisine indonésienne et vietnamienne, le tout dans un cadre en bambou qui donne une ambiance zen, jusque dans la musique jouée avec des instruments en bambou. Un 10/10 pour un repas délicieux, et ce pour à peine 20€ pour nous quatre, avec des mocktails en prime !
Le retour à l'hôtel est marqué par un orage tropical spectaculaire, et on se couche tôt, car demain, réveil à 5h pour prendre l’avion. Lion Air se révèle être rapide et bon marché, et en un rien de temps, nous voici enfin à Bali.
Mais Bali se mérite ! Après avoir atterri, il nous faut trois heures pour parcourir à peine 38 kilomètres jusqu'à Ubud. La route est chaotique, mais chaque virage en vaut la peine. Dès notre arrivée, les premiers singes sont là pour accueillir Marion, terminant sa glace en pleine rue sans même un "merci". Ubud est une véritable fourmilière, avec ses rues animées, ses restaurants du monde entier, et ses boutiques de bijoux, de vêtements en lin, de sacs tressés, d’assiettes et de bols en teck. Anaïs craque déjà pour une pince à salade et une spatule en bois, tandis que Marion, les yeux écarquillés, admire chaque vitrine.
Après avoir déambulé dans cette ville vibrante, nous rentrons à l’hôtel, un petit coin de paradis avec une piscine au bord des rizières, et une vue imprenable sur la Monkey Forest. À la tombée de la nuit, une symphonie de bruits d’animaux et d’insectes, ponctuée par le ronronnement lointain de quelques scooters, nous berce. Les aventures balinaises commencent tout juste, et déjà, on se sent dans un autre monde.
J’en profite pour remercier Juju, qui nous a fourni de précieux conseils pour notre périple pour l'indonésie! Si vous planifiez un grand voyage, retrouvez-la sur verybagtrip.com pour encore plus d’astuces et d’inspiration. #verybagtrip
Après une bonne nuit bercée par les sons de la jungle, ce matin a débuté tranquillement avec un petit déjeuner à l’hôtel, avant de partir à l’assaut de la célèbre forêt des singes d’Ubud. Pour environ 18 euros pour nous quatre, c’est une vraie petite merveille qui nous attendait. Bon, les singes, c’est sympa... ou presque, mais avant de vous raconter les péripéties, parlons des arbres ! La forêt est un véritable trésor naturel, avec d’immenses figuiers étrangleurs dont les racines et lianes géantes s’enroulent et pendent majestueusement. Ces arbres, aussi fascinants que la faune, donnent l’impression d’être dans une scène de Jurassic parc !!!

Mais la tranquillité n’a pas duré longtemps ! Vers la fin de notre visite, un petit singe a foncé droit sur Martin. Heureusement, j’ai eu le temps de l’attraper avant que le primate ne l’atteigne, mais il s’en est fallu de peu ! De retour à l’hôtel, nous avons fait une petite course dans un magasin, et là... nouvelle attaque. Un autre singe a sauté sur Anaïs, déclenchant une lutte épique pour ses biscuits. J’ai entendu le fameux "Juliennnn, aide-moi !" alors qu'elle se battait vaillamment, mais malgré tous nos efforts, le coquin a réussi à dérober les biscuits de Marion... Victoire pour l’armée des singes !
Heureusement, nous avons retrouvé un peu de calme dans l’après-midi avec des jeux dans la piscine de l’hôtel. Petite particularité amusante : une vache est venue tranquillement brouter à côté de nous pendant que les enfants plongeaient et s’éclaboussaient. Ce soir, nous irons assister à un spectacle de danse traditionnelle dans un temple, un moment que je vous raconterai dans notre prochaine aventure. À bientôt, les amis, pour la suite de notre périple balinais !
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