Maui, notre nouveau compagnon de route
- Australie
- 22 mars
- 3 min de lecture
Franchement, pour moi, c’était un rêve depuis longtemps. Et je ne suis pas déçu.

Les paysages, la lumière, les animaux, les gens, le mode de vie… Il y a quelque chose ici qui nous parle. Pourtant, depuis le 4 octobre dernier, on en a vu du pays : volcans, jungles, rizières, plages, mégapoles…Mais ici, on a pris une autre claque. Même la nuit, quand on lève les yeux au ciel, on entend de nous quatre un grand “waouuuu”...
Et ce “waouuuu”, c’est devant la Voie lactée. La vraie. Visible à l’œil nu, en entier, dans un ciel totalement dégagé, sans pollution lumineuse. C’est à couper le souffle.(Promis, la photo arrive très bientôt !)
Petit retour sur Sydney
Avant de parler de notre van, retour rapide sur nos premiers pas en Australie.On a posé nos sacs à Pyrmont, un chouette quartier calme et central, parfait pour explorer la ville.
Premier arrêt, évidemment : l’Opéra. On l’a admiré sous tous les angles : depuis les quais, depuis les marches, avec le pont en arrière-plan, et même de l’intérieur. Une architecture aussi célèbre que spectaculaire.
Puis direction le Royal Botanic Garden, un vrai coin de nature en plein cœur de la ville.Les enfants ont couru partout, bâtons à la main (et nous aussi, un peu…), et on a croisé des dizaines d’oiseaux typiques : des cacatoès bruyants, des ibis au long bec, et d’autres volatiles inconnus au bataillon. Un moment calme et dépaysant, juste avant de plonger dans notre nouvelle aventure.
L’Aventure “Maui” commence
Le lendemain, on récupère notre camping-car ! Son petit nom : "Maui" un clin d’œil polynésien avant l’heure, et surtout notre maison sur roues pour les semaines à venir.
C’est notre première fois en van à tous les quatre, et on doit dire : on adore. La conduite à gauche ? Même pas peur. Bon… peut-être les premiers kilomètres.Depuis, à part quelques confusions entre clignotant et essuie-glace, tout roule !
On quitte Sydney, direction le nord, par les mythiques Pacific Highway et Ocean Drive.
Rien que les noms, déjà, ça fait rêver. On longe la mer de Tasman, qui n’est que le début de l’immense Pacifique, et on traverse des petites villes qui semblent sorties tout droit d’un film américain : surf, vieux coffee shops, stations-service rétro… L’ambiance est posée, les routes sont larges, et les trottoirs sont praticable et ça nous change.

Première nuit entre lac et océan
Notre première nuit ? Sur une fine bande de terre de 200 mètres de large entre un lac et l’océan. Rien que ça.
Le ciel est un peu voilé au réveil, mais la vue est dingue, et avec les premiers rayons du soleil, le drone chauffe.

On se sent seuls au monde. Pour les freecamps, on se rend vite compte que ce n’est pas simple sur la côte est. Il faut fouiller, comparer, parfois improviser. On privilégie pour l’instant les petits campings bien placés, histoire d’assurer la nuit.
Marion et Martin ? Aucun souci. Ils sont à fond.Ils courent partout dans le van, grimpent dans la “cabane” (la couchette au-dessus de la cabine), dorment super bien tant qu’il y a “doudouuuuu”, et comme toujours, s’intègrent dès qu’il y a d’autres enfants dans les parages. On vit l’expérience à cinq maintenant : nous quatre… et Maui.
Et la suite ?
Pas encore de kangourous en vue (mais on garde l’œil !), ni de koalas, ni de baleines (même si on sait que c’est un peu tôt dans la saison).Mais le drone est prêt, les jumelles (avec les mains) aussi ! Pour l’instant, on a surtout croisé une armée d’oiseaux bizarres, au long bec, à la crête jaune… mais pas encore d’araignées huntsman, ni de serpents. Et Anaïs espère bien que ça restera ainsi 😅.
L’ambiance ici est radicalement différente de l’Asie.Tout est plus calme, plus vaste, plus serein.

Vous êtes encore là ?
Alors suivez-nous sur cette route australienne, on vous embarque avec Maui. Et si un kangourou finit par faire coucou dans nos stories Insta… c’est qu’on a fini par le croiser !
Un vrai plaisir de vous lire 😍