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Ia Orana, Tahiti !

Dernière mise à jour : 27 avr.



Nous quittons Sydney non sans peine. J’y reviendrai, c’est certain ! Pour ses paysages incroyables, la gentillesse des Australiens, l'ambiance détendue et cette qualité de vie dont on a vite pris goût. On clôture ce chapitre australien par un dernier resto sur Harbord, petite nuit, et on repart encore chargés comme des baudets... Direction l'aéroport via tram puis train. Surprise : dans la rame, on recroise une dame rencontrée quelques jours plus tôt, une consœur d'Anaïs qui travaille ici. C'est sûr, il n’y a pas de hasard !



Quelques heures plus tard, 4h de vol nous amènent à Auckland, en Nouvelle-Zélande. Rien que par le hublot, les paysages me donnent déjà envie de revenir pour explorer ce coin du globe plus profondément. Encore 5h50 de vol devant nous, direction Tahiti !

Attention, petite histoire compliquée :

On avait réservé une nuit proche de l'aéroport de Papeete du 10 au 11 avril… logique puisqu'on quittait Sydney le 9 et qu’on pensait arriver le 10 avril à 3h du matin. Oui, mais non....... Petit détail qu’on avait zappé : en franchissant la ligne de changement de date, on revient dans "le passé" ! Résultat, on atterrit bien le 9 avril à 3h du matin, complètement explosés mais accueillis en musique traditionnelle polynésienne : ukulélés, chants doux et chaleureux malgré l’heure matinale. Marion et Martin adorent ce réveil musical inattendu, même à cette heure impossible, ils sont tout sourire !


On tente alors de squatter les bancs inconfortables de l’aéroport, mais la gendarmerie nous demande gentiment de quitter les lieux vers 4h. On se retrouve donc dehors, attendant les premières lueurs du jour et surtout le code de notre hôtel pour enfin prendre une douche et se poser. En attendant, toute la famille improvise des micro-siestes : sur un banc, dans un bar ouvert très tôt où les locaux suivent passionnément un match du PSG, sur papa, sur maman, ou encore assis, mais toujours avec les lunettes de soleil pour faire illusion.


en mode dodo. (et je n'affiche pas Anaïs !!!!)
en mode dodo. (et je n'affiche pas Anaïs !!!!)

Midi arrive enfin, on se dit que c'est gagné, je regarde mon téléphone et là... « Euh Anaïs, on est le combien aujourd’hui ? ». Oui oui, toujours le 9 avril ! Cette journée fut littéralement la plus longue de notre vie : elle a duré 45 heures, #lejoursansfin, à devoir reprendre une nuit supplémentaire en urgence du 9 au 10 avril… Et pour couronner le tout, j’en profite même pour bloquer ma carte bancaire avec 3 mauvais codes consécutifs.....

Mais oublions ces mésaventures, car nous voilà en


Polynésie Française


Après cette folle aventure, on s’offre enfin une excellente nuit réparatrice pour tout le monde. Le lendemain, direction le centre de Papeete, où nous faisons un rapide passage au marché central.


Les couleurs, les parfums, tout est tentant : pareos multicolores, colliers de coquillages et de fleurs fraîches, bijoux avec les célèbres perles noires de Polynésie, statuettes sculptées, flacons de monoï parfumé… Les gens sont d'une gentillesse naturelle et accueillante.

Ensuite, direction le village de Mahina et la fameuse Pointe Vénus, un lieu célèbre pour son phare historique et ses plages au sable noir volcanique. Sous un soleil éclatant, on aperçoit déjà au loin Moorea, la sublime île sœur de Tahiti. La plage est vivante, peu de touristes mais beaucoup de familles locales qui profitent joyeusement des vagues. Et alors qu'on contemplait tranquillement l’horizon, une première tortue marine est venue nous saluer, nous faisant de grands signes à la surface de l'eau !



C’est ici qu’on goûte une spécialité locale : le pain coco, garni de thon cru mariné et légumes frais. Un régal pour moi… mais Anaïs, qui n’est pas fan de poisson cru, a eu une petite surprise en découvrant le contenu du sandwich ! Ça restera une anecdote amusante... sauf pour moi, car je ne le lui ai pas dit.....


Le pain coco <3
Le pain coco <3

Demain, on reprend le bateau direction Moorea ! On prévoit déjà du snorkeling et peut-être une plongée, on verra sur place selon les envies et la météo. L’aventure continue, et quelque chose me dit que ce n'est que le début des surprises polynésiennes…


À très vite, les amis !




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