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Hoi An, la ville des lanternes

  • Photo du rédacteur: Jumaa
    Jumaa
  • 10 févr.
  • 3 min de lecture


Hoi An, c’est l’une des villes les plus emblématiques du Vietnam, et il suffit d’y mettre un pied pour comprendre pourquoi. Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, cette ancienne ville portuaire mélange influences chinoises, japonaises et françaises dans un décor unique. Les ruelles pavées bordées de maisons jaunes aux façades patinées par le temps, les ponts en bois sculpté, les temples cachés derrière des portes colorées… Hoi An a une atmosphère bien à elle.



Mais ce qui marque le plus, c’est la forêt de lanternes suspendues un peu partout. Dès la tombée de la nuit, elles illuminent la ville, créant une ambiance totalement féerique. Ce n’est pas juste un décor de carte postale : les lanternes font partie intégrante de l’histoire locale. À l’origine, elles étaient utilisées par les marchands chinois pour porter chance et prospérité. Aujourd’hui, elles sont devenues le symbole de la ville, et on peut même en fabriquer soi-même dans certains ateliers.



Se perdre dans la vieille ville et goûter la vraie cuisine de Hoi An

Hoi An, c’est aussi un incontournable pour les gourmands. On a goûté quelques-unes des spécialités locales et franchement, elles méritent leur réputation :

White Rose : de petits raviolis de crevettes cuits à la vapeur, typiques de la ville. Ils sont préparés dans un seul restaurant et fournis à tous les autres.


Cao Lau : un plat unique à Hoi An, avec ses nouilles épaisses cuites dans une eau de source locale (impossible à reproduire ailleurs), son porc laqué et ses herbes fraîches.



Ici, les meilleurs restos ne sont pas forcément sur Google Maps. Le plus sûr, c’est de suivre les conseils des locaux ou d’observer où mangent les Vietnamiens. Si la carte est courte et que la cuisine se fait en direct devant vous, c’est bon signe !


Vélo, rizières et invitation surprise

Louer un vélo et partir sans itinéraire précis, c’est un super moyen de découvrir les alentours de Hoi An. On quitte la vieille ville et très vite, on se retrouve au milieu des rizières et des petits villages, où la vie suit son rythme.


C’était un dimanche et, au fil de la route, on a remarqué un truc étonnant : des karaokés partout ! Ici, le chant n’est pas juste un loisir, c’est un véritable sport national. Dans chaque village, des familles se regroupent autour d’un micro et de quelques bières pour pousser la chansonnette.

À un moment, un homme nous fait un petit signe timide depuis une grande table en bord de route. On hésite une demi-seconde avant d’y aller. Personne ne parlait anglais, mais en quelques minutes, on avait nos verres à la main et des assiettes pleines devant nous.

Le moment est aussi improbable qu’authentique : entre plats partagés, éclats de rire et invitations à chanter, on a goûté à la vraie hospitalité vietnamienne. Évidemment, il a fallu trinquer (on dit "Chúc sức khỏe" pour dire Santé !) et, forcément, représenter la Belgique en chantant… on vous laisse imaginer le résultat. On est repartis au bon moment, histoire de ne pas zigzaguer sur le chemin du retour.



Prochaine étape : 12h de train vers Ninh Binh

Après cette pause magique à Hoi An, on prépare déjà la prochaine étape. On embarque pour plus de 12 heures de train en direction de Ninh Binh, souvent surnommée la "Baie d’Halong terrestre". Au programme : des rizières inondées, des pitons rocheux et des balades en barque à travers des grottes.

Et surtout, on va retrouver les filles d’à côté, deux amies tournaisiennes qui voyagent en même temps que nous au Vietnam. Ça promet encore de belles aventures !

On vous raconte tout ça très vite…



1件のコメント

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ゲスト
2月10日
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Waaaw 🤩

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