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Dernière semaine...

  • Photo du rédacteur: Jumaa
    Jumaa
  • 3 oct. 2024
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 20 nov. 2024

La dernière semaine avant le grand départ a été un véritable marathon. La maison, jadis remplie de souvenirs et de confort, s’est peu à peu transformée en un campement de fortune, avec des cartons qui envahissaient chaque pièce. Le soulagement est enfin arrivé lorsque nous avons reçu la confirmation tant attendue : nous avions des locataires pour la maison ! Un immense ouf de soulagement a parcouru toute la famille. C’était encore mieux : on les connaissait. Mais malgré cette bonne nouvelle, une ombre planait toujours au-dessus de nous – la voiture : Toujours pas vendue...

Les journées étaient rythmées par des sessions d’emballage interminables, des piles de cartons qui ne semblaient jamais diminuer. À chaque recoin, un souvenir à envelopper, à protéger. Les amis étaient là, les parents aussi, mains fortes et sourires rassurants, même si la fatigue commençait sérieusement à se faire sentir. Chaque soir, on mangeait un peu partout, chez les uns, chez les autres. Les conversations, bien que légères, cachaient un sous-texte d’épuisement. Pourtant, l’excitation de l’aventure à venir nous donnait encore l’énergie de continuer.

La veille du départ vers Bruxelles, tout s’est accéléré. Les enfants, comme à leur habitude, étaient pris dans leur monde. À l’école, leurs institutrices avaient préparé une jolie surprise pour eux, un moment tendre et rempli d’émotion. Une collation spéciale, des rires, des au revoir discrets – c’était le genre de souvenir qu’ils emporteraient dans leurs petits cœurs à travers le monde.

Mais le stress, lui, ne voulait pas nous lâcher. La voiture… Chaque garage de la région avait été contacté, sans succès. Il ne nous restait que quelques heures avant le départ. Le téléphone a sonné. Un particulier, intéressé. Rendez-vous fixé en express! Le contrat a été signé à la dernière minute, juste avant que tout bascule dans une course effrénée vers la sortie.

Au milieu de cette agitation, Martin, avec son sourire espiègle, a décidé de jouer à cache-cache. Dix minutes de panique totale à le chercher partout. Dans les cartons, sous les couvertures, rien. Puis, tout à coup, il est sorti fièrement de la penderie en déclarant : « Je suis bien caché, maman ! »

À 18h, la maison était enfin prête, chaque carton, chaque meuble à sa place. On a pris une dernière grande inspiration, remercié une amie venue nous chercher, un gros bisou aux parents, et avons fermé la porte sur cette semaine éprouvante. Direction notre première destination, l’aventure ne faisait que commencer.





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