# 17 : La Chasse au Portefeuille et le Calme de Sanur
- Jumaa
- 28 nov. 2024
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 20 janv.

Ce chapitre commence avec une aventure que je ne suis pas près d’oublier :
je perds mon portefeuille à Canggu. Voilà l’histoire…
Après un bon repas, les enfants sont fatigués, moi en short maillot avec une poche pas très sécurisée, et un taxi qui s’arrête juste au moment où on allait appeler un Grab (qui, je le rappelle, arrive en moins de deux minutes ici). Vu l’état des enfants, c’est une aubaine. Le portefeuille glisse une première fois dans la voiture. Je me dis : "Oula, fais gaffe, Julien." Et pourtant, dix minutes plus tard, alors que la pluie commence à tomber et qu’un orage pointe son nez, je sors précipitamment pour mettre les enfants à l’abri. Quelques heures plus tard, alors qu’on commande une pizza, le drame : plus de portefeuille.
La recherche commence : Pas de réservation via l’application, donc pas de trace du chauffeur. Mais grâce aux caméras de surveillance et à l’aide du personnel de l’hôtel, on récupère le numéro de plaque. Une petite lueur d’espoir. Le lendemain ,direction le commissariat de Canggu.

Au commissariat : une expérience mémorable
Pour m’y rendre, je monte à l’arrière d’un scooter conduit par un jeune Balinais, zigzaguant entre les camions et évitant les nids-de-poule de justesse. À ce moment-là, je me suis vraiment demandé si je reviendrais entier ou simplement avec un genou en moins, il faut avoir un peu le gout de l'aventure ... Arrivé au commissariat, c’est là que je rencontre "Marcel Patoulacci", alias le brigadier-chef.
Un policier avec un petit ventre, une clope au bec, le pantalon entrouvert, et l’air d’avoir fêté un anniversaire trop arrosé la veille. À côté, sa femme lui apporte un McDo pendant qu’il tapote lentement sur un ordinateur préhistorique, il est 9h30 du matin. Résultat ? "Avec un numéro de plaque, je ne peux rien faire, monsieur. C’est sûrement une plaque volée. No investigation, just declaration."
Bref, je comprends rapidement que je viens de perdre mon temps et mon portefeuille. Le sketch se termine là. Adieu notre carte TDM et quelques autres cartes sans grande importance. Heureusement, Beobank Tournai a été hyper réactif et m’a envoyé une nouvelle carte immédiatement. (Petit conseil si quelqu’un de Beobank lit ceci : ajoutez un service via WhatsApp, ce serait génial.) Heureusement aussi qu’Anaïs avait une carte de secours !
Derniers jours à Canggu
Les jours suivants, on profite du sable, des vagues et des châteaux de sable avec les enfants. Toujours pas de surf pour moi – on verra peut-être une prochaine fois. Cela dit, on est contents de quitter Canggu. Ce n’est vraiment pas notre style de voyage : trop de monde, trop de trafic, pas assez d’authenticité.
Cap sur Sanur : la sérénité retrouvée
Nous arrivons à Sanur, sur la côte est de Bali, et quel contraste ! Ici, tout est plus calme, familial, et détendu. La ville a un charme apaisant avec ses pistes cyclables et son chemin qui longe la plage. Le récif au large protège la côte, créant une mer plus douce, idéale pour les enfants. Après le tumulte de Canggu, c’est une vraie bouffée d’air frais.
Sanur est un lieu parfait pour terminer nos derniers jours en Indonésie en douceur. Et nous avons deja eu le temps d'aller à ICON bali un nouveau centre commercial magnifique car anais avait besoin d'un maillot nous en avons profiter pour voir le nouveau disney au cinéma c'est aussi l'avantage de voyager au long court de se permettre des choses simples et faire plaisir aux enfants. On n’a encore presque rien prévu pour la Thaïlande, il va falloir s’y mettre sérieusement ! Dans le prochain épisode, je vous dirai si j’ai bien reçu ma nouvelle carte et ferai un petit bilan de nos deux premiers mois en Indonésie.
À très bientôt pour la suite !
J’ai ri!